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8,00 €
« Plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » Louise Michel.
Fin des animaux sauvages dans les cirques, remise en cause de l’élevage (émissions de gaz à effet de serre et déforestation), prise en compte des risques sanitaires liés à l’exploitation animale (zoonoses), vidéos dénonçant la réalité des abattoirs... tout ceci donne du crédit au mouvement dit « antispéciste ».
Le mot « spécisme » n’est entré dans les dictionnaires que récemment, mais son usage se répand rapidement pour désigner des discriminations fondées sur l’espèce. Une des conséquences de l’antispécisme est le véganisme, vu comme refus de participer à l’exploitation d’animaux sensibles, capables d’une expérience subjective de la vie.
Cet ouvrage concis et percutant permet de comprendre les liens de ce mouvement avec des courants de pensée comme le socialisme, l’anarchisme et le féminisme. Il appréhende son rapport avec l’écologie, les religions et la critique du capitalisme, et finalement aborde la question de la convergence des luttes, mais aussi d’une redéfinition de la place de l’humain sur notre planète.
édition mai 2021