L'oppression des femmes paraît absente des premières communautés humaines. Elle semble pourtant s'être développée avant l'apparition des premières formes de propriété privée.
Dans quelles circonstances et selon quels processus cette subordination a-t-elle pu advenir ? La domination masculine a-t-elle profité d'emblée à tous les hommes ou à quelques-uns d'entre eux seulement ? En quoi est-elle liée à l'émergence de l'Etat et des classes sociales ? Dans quelle mesure certaines femmes ont-elles pu parfois s'intégrer aux couches dominantes ?
Telles sont les principales questions abordées dans ce livre. Loin d'être simplement théoriques, elles ont leur place dans le combat contre les discriminations qui pèsent, aujourd'hui encore, sur les femmes, qu'elles soient salariées ou non, qu'elles appartiennent au monde occidental ou aux pays de l'Est.
Cet ouvrage résulte d'une démarche inhabituelle. A la fois collectif, pluridisciplinaire, franco-américain, il utilise la méthode marxiste d'investigation des phénomènes sociaux. C'est aussi une recherche sans volonté dogmatique qui ouvre un débat, se prête aux discussions. Déjà publié en langue anglaise, ce livre a reçu un accueil favorable aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne: « Un nouveau livre remarquable... », The Guardian, octobre 1985. « Un livre comme celui-ci aide à combattre l'idée que l'oppression des femmes est inévitable et naturelle... », Socialist Organiser, juillet 1986.
187 pages
Edition : 1987