La mondialisation capitaliste prend désormais des formes impérialistes de plus en plus détestables.
Il y a heureusement des alternatives au règne global de la marchandise.
Mais pour pouvoir les promouvoir, et ainsi contribuer à la transformation du monde, il faut savoir l'interpréter.
Il faut en particulier comprendre que les dégâts sociaux, culturels et environnementaux de la mondialisation ne sont pas les faux frais inévitables de la modernité.
La mondialisation en cours répond à des intérêts sociaux extrêmement étroits, elle creuse partout les inégalités, dresse d'infranchissables obstacles à ce développement durable dont tout le monde pourtant se réclame, elle refuse ouvertement de satisfaction de besoins sociaux prioritaires.
Les contributions rassemblées dans ce Cahier s'attachent à le démontrer en traitant des différentes dimensions de la mondialisation: dette, Europe, institutions, finance, politiques et intérêts sociaux, écologie néocolonialisme militarisme et oppression des femmes.
125 pages
Edition : 2003