"Euro-obligations", "règle d'or", "gouvernance européenne", "fédéralisme budgétaire"...
la crise de la dette qui ébranle la France et l'Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques pour essayer de faire payer la facture de la crise aux peuples européens, aux Grecs, aux Irlandais, aux Portugais, aux Espagnols, aux Italiens mais aussi à l'immense majorité des habitants de notre pays.
Comment en est-on arrivé à une telle situation ? Sur quoi repose la dette publique ? Quel est le lien entre la dette et les déficits publics ? Qui sont les créanciers des Etats ? Des petits porteurs, des banques, des compagnies d'assurances, des fonds spéculatifs ? Pourquoi les agences de notation font-elles trembler les gouvernements ? Faut-il à tout prix "rassurer les marchés financiers" ? Nos enfants supporteront-ils le poids de cette dette sur "leurs frêles épaules" ? D'autres solutions sont-elles possibles ? En dix questions et dix réponses, les auteurs analysent de manière didactique les mots et les maux de la crise actuelle, décryptent ses causes et ses enjeux et proposent des solutions.
Non ! Les conceptions du FMI, des banquiers, des responsables européens et de Nicolas Sarkozy ne sont pas une fatalité. Oui ! La gauche peut mettre un terme à ce tsunami financier ! Parution octobre 2011
Nb. de pages
: 235 pages
Dette indigne
Prix
14,90 €