Chaque jour, quatre dossiers de licenciements de représentants du personnel sont déposés. Des syndicalistes devant les tribunaux, du fait de leur action syndicale pour sauver des emplois, cela devient de plus en plus fréquent. Presque banal. Des syndicalistes poussés dehors, par tous les moyens, même les plus bas, par la direction des entreprises, c’est maintenant monnaie courante. Exit ceux qui dérangent, qui alertent, qui résistent. L’heure est à l’employeur-roi. Sans entraves, sans limites, sans contre-pouvoirs. Dans tous les domaines. Par ailleurs, répressions et discriminations syndicales sont des phénomènes très inégalement pris en compte par les organisations syndicales. Dans ces conditions, le risque est grand d’assister dans les années à venir à leur augmentation, probablement à bas bruit. De même, comparativement à d’autres pays, le fait syndical en France est globalement nié et source d’affrontements. Cette Note de la Fondation Copernic entend produire un état des lieux documenté sur un phénomène inconnu, invisible, dissimulé, censuré, en tout cas insuffisamment étudié. Pour mieux mettre en valeur les luttes et les victoires menées dans ce domaine. Pour avancer également des premières propositions, aptes à protéger l’activité syndicale de résistance au libéralisme, de résistance aux licenciements et de résistance aux harcèlements dans l’entreprise. Cette Note vise, également, à initier, avec le soutien de secteurs significatifs d’acteurs syndicaux, un Observatoire de la répression et des discriminations syndicales. Parution : novembre 2011
Pages : 144 pages
Copernic : Répression et discrimination syndicales
Prix
7,10 €