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19,00 €
Entretien avec Joshua Clover dans la révue Periode :
http://revueperiode.net/4342-2/ L’émeute est géné?ra?le?ment négli?gée par les marxis?tes, taxée d’apo?li?tisme et ren?voyée à l’ins?tant pur, à la spon?ta?néité. Joshua Clover s’atta?che à la théo?ri?ser et à com?pren?dre la suc?ces?sion des formes de contes?ta?tion dans la longue durée. Quand le capi?ta?lisme appa?raît, l’émeute est la forme de lutte domi?nante, s’atta?quant à la cir?cu?la?tion des mar?chan?di?ses. Puis, au moment de la révo?lu?tion indus?trielle et jusqu’à l’immé?diate après-guerre, la grève lui suc?cède, avec cette fois la sphère de la pro?duc?tion en ligne de mire. Depuis les années 1960 à 1970, une période mar?quée par la désin?dus?tria?li?sa?tion, le chô?mage de masse et le ralen?tis?se?ment de l’accu?mu?la?tion en Occident, l’émeute rede?vient la forme de contes?ta?tion par excel?lence ; cette émeute nou?velle, c’est l’émeute prime.
Joshua Clover, né en 1962, est pro?fes?seur, poète, cri?ti?que et jour?na?liste. Il ensei?gne la lit?té?ra?ture de langue anglaise et la théo?rie cri?ti?que à l’uni?ver?sité de Californie à Davis et il a été poète en rési?dence à l’uni?ver?sité de Californie à Berkeley. Contributeur des revues The Nation, Village Voice, ainsi qu’au New York Times, il signe avec L’Émeute prime son pre?mier ouvrage d’économie poli?ti?que.édition : mai 2018