En 1990, soit trois décennies après les indépendances, les pays africains, dans l'élan des bouleversements des « pays de l'Est », revendiquent la liberté qui leur a été longtemps confisquée. Il y a effectivement la quête de liberté mais plus qu'elle, c'est à un mode de vie décent que les populations africaines aspirent. Les peuples africains vivent dans la peur et subissent une spoliation que les dictateurs mènent avec la complicité des pays impérialistes. Parmi ces pays, la France s'entête à ne pas prendre en compte la volonté émancipatrice des Africains. En octobre 2000, Laurent Gbagbo accède au pouvoir en Côte d'Ivoire. La politique économique et sociale qu'il initie dans l'intérêt de ses concitoyens, n'est pas du goût de la France. En fait, l'ancienne puissance coloniale veut continuer d'avoir le monopole dans les secteurs névralgiques et stratégiques de l'économie ivoirienne. C'est le sens du soutien déguisé qu'elle apporte à la rébellion armée et ses alliés dans la déstabilisation du Chef de l'État ivoirien. La réflexion développée dans Côte d'Ivoire : Pour un nouveau mode de coopération entre l'Afrique et la France appelle à l'avènement d'une nouvelle politique africaine plus réaliste de la France.
248 pages
Edition : 2005