Hobsbawm : L'ére des extrêmes

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17,00 €
Eric Hobsbawm corrige les amnésies nées de la chute du mur de Berlin. Refusant la vision désespérée d’un xxe siècle réduit à une succession de guerres et de massacres, l’historien rappelle les grandes avancées de l’humanité : non seulement la chute des empires coloniaux, mais aussi les conquêtes sociales issues des luttes ouvrières, ainsi que l’élargissement des droits politiques – dont l’avancée sans précédent de l’émancipation des femmes –, et bien sûr les révolutions dans les domaines des sciences, des techniques et des arts. Synthèse sans équivalent, ce livre s’oppose au pessimisme de la fin de l’histoire et maintient ouvertes les perspectives de changement des rapports sociaux. Cette réédition s’ouvre sur une préface de Serge Halimi : la question révolutionnaire a-t-elle ou n’a-t-elle pas disparu de l’histoire ? Elle inclut également un dossier de presse sur la difficile réception de l’ouvrage en France – notamment du fait des réticences des éditions Gallimard – et une postface synthétique de Nicolas Chevassus-au-Louis sur ce même aspect. Sommaire. Préface de Serge Halimi — Préface de l’auteur à l’édition française de 1998 — Introduction : Le siècle à vol d’oiseau — Première partie : L’ère des catastrophes. I. L’âge de la guerre totale. II. La révolution mondiale. III. Au fond du gouffre économique. IV. La chute du libéralisme. V. Contre l’ennemi commun. VI. Les arts, 1914-1945. VII. La fin des empires. — Deuxième partie : L’âge d’or. VIII. Guerre froide. IX. L’Âge d’or. X. La révolution sociale, 1945-1990. XI. Révolution culturelle. XII. Le tiers-monde. XIII. Le « socialisme réel ». — Troisième partie : La débâcle. XIV. Les décennies de crise. XV. Le tiers-monde et la révolution. XVI. La fin du socialisme. XVII. L’avant-garde se meurt : les arts après 1950. XVIII. Sorciers et apprentis : les sciences naturelles. XIX. Vers le nouveau millénaire.Postface de Nicolas Chevassus-au-Louis Édition : mars 2020