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L'auteur est un ancien (très ancien) de la LCR, et ne semble pas être un ennemi....par contre il ne nous aime pas. Il a dirigé la campagne Bové et dirige aujourd'hui un institut de sondage qui lui a fourni matière pour ce livre. Ce sondage occupe plusieurs dizaines de pages de la fin du livre et présente un réel intérêt. Dommage que l'auteur prête systématiquement à la LCR et à ses dirigeants des visées machiavéliques et comploteuses.
Il est vrai que c'est le plus simple pour s'auto-justifier et ne pas se poser de questions (du genre : mais pourquoi le NPA marche t'il?).
Voici la quatrième de couverture :
Salarié comme les autres, enfant de la télé, ami de Joey Starr et admirateur de Che Guevara, le facteur de Neuilly bouscule le champ politique traditionnel. L'image d'Olivier Besancenot est solide, parce qu'il est le révélateur d'une crise de la représentation démocratique. Son électorat est durable, parce qu'il est l'incarnation d'un mouvement profond dans l'opinion. Peu importe la distorsion entre les attentes de ses soutiens, qui le plébiscitent comme aiguillon d'une gauche atone et déchirée, et la réalité de son projet, qui consiste à construire un nouveau parti anticapitaliste opposé à toute alliance gouvernementale avec le PS. Les éléphants socialistes devraient se méfier : le pouvoir de nuisance électoral de Besancenot grandit. Il tient déjà en main l'une des clés de l'alternance en 2012.
L'Effet Besancenot, qui s'appuie notamment sur une enquête d'image inédite, explique pourquoi Olivier Besancenot est devenu la coqueluche des médias et, aux yeux des Français, le «meilleur opposant» à Nicolas Sarkozy.
160 pages
édition : novembre 2008