Le capitalisme est malade. Les anticapitalistes ne sont plus les seuls à le diagnostiquer. Il y a encore quelques mois, les tenants du nouvel ordre mondial n'avaient pas de mots assez flatteurs pour vanter les mérites indépassables de l'économie de marché. Si c'est la soupe à la grimace pour tous ceux — patrons, banquiers et spéculateurs — qui ont vu leurs avoirs fondre comme neige au soleil, la situation est autrement dramatique pour nous, simples salariés. Le monde est entré en récession à l'automne 2008. Chacun sait, chez les travailleurs, les retraités, les chômeurs, au sein des familles, que des nuages noirs s'accumulent à l'horizon, et que nous allons payer la débâcle du système.</p>
L'exaspération sociale gronde. Elle peut gronder plus fort encore à la base de la société. Au sommet, dans les sphères économiques et politiques, les stratèges du capitalisme ne sont pas d'accord entre eux. Mais le président Sarkozy et le Medef s'entendent à continuer leur casse sociale… Pour nous, pas d'hésitation : nous combattons le modèle défaillant de la contre-réforme néolibérale. </br>
Renverser le capitalisme, nous le voulons. Pour bâtir une nouvelle société, solidaire et réellement démocratique, nous sommes déterminés à ne plus subir, à nous regrouper et à prendre parti. </p>
Ce livre n'est pas le manifeste du Nouveau Parti Anticapitaliste. Il s'agit d'une contribution sur ce que pourrait être le socialisme du XXIè siècle à la
lumière de la situation actuelle.Elle est celle de duex membres de la LCR à la veille de sa dissolution, l'un de ses fondateurs, Daniel Bensaid, et l'un de ses trois porte-parole, Olivier Besancenot.</p>
375 pages
édition : janvier 2009
Bensaïd Besancenot : Prenons Parti pour un socialisme du XXIè siècle
Prix
20,00 €