"Bill Davos est l’homme le plus riche du monde. Il a organisé dans les Caraïbes une méga fête sur son nouveau yacht, le Tyrannique, tout droit sorti d’un chantier naval de Francie. Le pilote, qui a obtenu son permis bateau par e-learning, a perdu un peu de lucidité dans les grands fonds… de bouteille. Il ne peut éviter une petite embarcation coopérative de pêcheurs alter mondialistes et le palace flottant, fabriqué par des intérimaires sans papiers (allez savoir pourquoi), ne résiste pas à la collision" (extrait du descriptif de l'éditeur).
Matériel :
* 84 cartes
* Une boîte-canot
* Un livret de règles
Chaque joueur reçoit une bande de 9 personnages, de valeur inégale (de 1 à 9). Chaque bande représente un groupe de passagers du yacht maudit : les stars, les maîtres du monde, les journalistes, l'équipage, etc. Chaque joueur reçoit une, et une seule carte Méchantise, qui permet d'attaquer un passager (voire tout le canot) avec plus ou moins de vigueur, ou de ruser en interchangeant des passagers, ou, plus rarement, de se protéger des Méchantises.
Le capitaine (rôle qui tourne à chaque tour) décide alors d'exclure un joueur, qui ne pourra pas embarquer de passager ce tour... Choix cruel et lourd de conséquences.
Pour embarquer dans le canot, chacun propose une de ses cartes, faces cachées. C'est à ce moment que l'on peut jouer sa Méchantise, dans n'importe quel ordre. Et c'est souvent dent pour dent, œil pour œil... Ceux qui survivent aux Méchantises embarquent : les cartes sont dévoilées puis empilées, faces visibles, devant soi.
Quand deux joueurs n'ont plus de passagers, le yacht coule avec tous ceux qui restent. On procède alors au décompte : le score dépend de la valeur des passagers sauvés, mais aussi de trois bonus (Les femmes d'abord, Les amants du Tyrannique et Total respect). Ensuite, il n'y a plus qu'à en refaire une... pour se venger.
Mes copains d'abord a reçu la grenouille de bronze au festival des créateurs de Panazol 2004.