Edouard Louis fait le procès de celles et ceux qui, à ses yeux, ont rendu son père gravement malade. Ce père ouvrier, alcoolique, avec lequel l'auteur d'En finir avec Eddie Bellegueule n'a pas toujours entretenu de bonnes relations. Dans des pages très tendres, l'écrivain raconte cet amour contrarié, miné par la honte, la pauvreté et une vision pervertie de la masculinité.</br> S'il semble accorder son pardon à sa famille, Edouard Louis condamne en revanche avec une grande virulence un système qui humilie et accule toujours plus les dominés. Comme une hybridation de la «Lettre au père» de Kafka et du «J'accuse» de Zola. Peut-être son texte le plus politique à ce jour. Seuil. 96p</p>édition : mai 2018
Louis Edouard : Qui a tué mon père
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5,90 €