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9,80 €
L’usage du terme « race » en sciences sociales se démarque très fortement de son acception dans l’idéologie raciste et est mobilisé pour penser les rapports sociaux : la race est définie comme une construction sociale et non une donnée naturelle et immuable, mais une production sociale historiquement située, et mouvante. L’ouvrage met en évidence le fait que des groupes sociaux sont racisés, c’est-à-dire placés en position subordonnée ou privilégiée dans de nombreux domaines sociaux, juridiques, politiques, économiques.
Il mobilise le concept d’intersectionnalité forgé à la fin des années 1980 qui désigne l’interaction entre les identités raciales et celles que dessinent la classe, la religion, le genre, l’âge, la manière dont elles se cumulent ou parfois se compensent.
Dans un premier temps l’ouvrage revient sur l’histoire du concept, de ses premiers usages, et de l’utilisation de la race en tanyt que construction sociale et non de réalité biologique. Puis est abordé le concept de race par ses controverses. Pour finir, l’ouvrage analyse ce que la race comme objet d’analyse fait à la sociologie comme analyse des faits et rapports sociaux.
Sommaire
Intoduction. Sociologie d’un objet controversé
Genèse des études sur la race : des débuts du constructivisme à l’intersectionnalité
Les premiers jalons du constructivisme
Penser la racialisation
Une sociologie marquée par les mouvements sociaux
Un concept en débat(s)
Où et comment est inventée la race ?
Race et ethnicité, des concepts complémentaires ou concurrents ?
La race dans les statistiques
Ce que la race fait à la sociologie
D’objet d’étude particulier à rapport social transversal : l’ordinaire de la race
Race et intersectionnalité
Les défis méthodologiques d’une analyse sociologique de la race
Conclusion. Refuser l’aveuglement volontaire
édition Armand Colin : mai 2022