Suivi de Le Masque de la Mort rouge (Edgar Allan Poe).
« Ce sont les riches qui ont été les premiers à se sauver, dans leurs automobiles et dans leurs aéronefs. La grande masse de la population n’a pas tardé à les imiter... Les pauvres fuyaient à pied, portant avec eux la peste et la propageant dans les campagnes. Affamés, ils pillaient en chemin les fermes, ravageaient les villages et les bourgades... »
Au milieu des ruines conquises par la flore et la faune sauvages, entouré de ses petits-fils quelque peu incrédules et goguenards, l’Aïeul raconte le monde d’avant. Celui qui un jour s’est effondré sous les coups d’un virus scarlatiniforme et meurtrier, emportant humanité et société, révélant la barbarie sous le fard de la civilisation.
La Peste écarlate est un court roman d’anticipation publié en 1912, pionnier du genre post-apocalyptique, écrit par l’auteur de Martin Eden et Le Talon de fer.
Ce texte est suivi de la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe, Le Masque de la Mort rouge, parue soixante-dix ans plus tôt, dans laquelle une épidémie presque semblable provoque l’extinction complète et définitive du genre humain.
Nouvelle traduction de Philippe Mortimer.
édition Libertalia septembre 2022